CPI – Media : Gbagbo acquitté, le journalisme concussionnaire balbutie

 A5 NEWS – ‘Acquitté!’ C’est fait ! Les rats sont sortis du trou. Sur les plateaux. Sur les antennes. Dans les journaux. Ils sont nombreux à arrondir les angles de cette décision. Leur argumentaire soutient que si le Président Gbagbo a été libéré, c’est parce que l’enquête du Bureau du Procureur a été faible. Mal initiée. Mal ficelée. Une façon de dire que le CPI n’est pas un échec. Cet angle hypocrite voudrait présenter la victoire politico-judiciaire de Gbagbo à la CPI sur l’occident, comme une conquête au rabais. Par conséquent, une petite couche de vomissure sur cette victoire cadre avec leur philosophie mortifère. Et conclut leur ligne de réflexion-propagande entamée depuis son accession à la Magistrature Suprême en Octobre 2000.

Payés pour trahir

Ces gars ont appris à mentir. A trahir et non dire la vérité. Irréfléchis. Subordonnés. Payés sur les miettes, ils ont amené la guerre en Côte d’Ivoire. Les chasseurs d’info et d’images ne peuvent dire le contraire. Ils savent plus que quiconque, qu’un conflit quel que soit sa nature (politique, économique, social), ou l’espace (intra ou extraterritorial), ne vient jamais par lui-même. Il y a toujours des insensés derrière qui poussent à ces drames. Ils ne sont pas que des politiciens. Il y a aussi et surtout les journalistes(?). Payés pour trahir.

Pendant deux décennies ils ont magouillé sans gêne avec ‘les entrepreneurs du chaos’ pour faire tomber le nationaliste et souverainiste Gbagbo. Sur la base de ‘la culture de la corruption.’ De pots-de-vin. De menaces et probablement de chantage, ils ont concocté le déluge de mensonges dont ils ont nourri l’opinion depuis 2000—Escadrons de la mort.

Miliciens Libériens et Angolais. Charnier de Yopougon. Plan commun. Sont autant d’histoires rocambolesques, écrites et argumentées avec une perfection fascinante, qu’ils ont servi à leurs lecteurs, auditeurs, et téléspectateurs. Acteurs et non plus observateurs, ils n’ont pas rendu exactement compte de la vérité sur le drame-politique Ivoirien.

Contenus commandés

‘Les guerres secrètes antiGbagbo’ ont dévoilé que ces gens n’ont pas rejoint les rangs des journalistes pour apporter la vérité—Parler à une personne. Enregistrer la conversation. Écrire un article. Le publier. Ils ont préféré publier sur la Côte d’Ivoire des versions fortement modifiées de leurs enquêtes ou reportages. Remplaçant les éléments clefs par des tournures qui tronquent la vérité.

A la remorque de l’argent, ils ont été réduits à recopier ce que leurs maîtres leur dictaient. Ou travaillaient sur les moutures qui leur étaient données. A tel point qu’ils ont passé deux décennies sans presque jamais produire de contenus indépendants. Toujours occupés à publier des articles ordonnés ou payés les uns après les autres pour descendre le Président Gbagbo.

L’argent et l’intox

Le traitement de l’information autant par les media Occidentaux qu’Africains pendant le long processus du coup d’Etat de la France contre l’Administration Gbagbo a été une catastrophe. Deux grands leviers ont fonctionné. L’argent et l’intox. Sous la pression de l’argent, l’info a été alors manipulée. Orientée. Maquillée. Déformée. Faisant des media le miroir flatteur de ceux qui les possèdent, et des fous qui veulent remodeler le monde à leur image. Mais surtout, leur donner les arguments pour continuer à coloniser l’Afrique.

Ces anti Gbagbo primaires, convertis en vrais pourfendeurs de la morale politique avaient mis entre parenthèses les prescriptions journalistiques. Sans vérifier l’information qu’ils donnaient. Sans rester dans l’information, mais dans la communication. Une pratique qui a pollué encore plus l’image d’une profession déjà décrédibilisée, et décriée par l’opinion publique tant Africaine qu’Occidentale. Ils ont pratiqué le journalisme en Côte d’Ivoire comme des mules. Marchandé leurs services auprès des services publics, des institutions et entreprises privées. Prostitué la vérité. Sacrifié la liberté de l’information. Publié les infos sans les réserves qui s’imposent. Supprimé les informations essentielles. Altéré les textes et les documents. Maintenu des infos inexactes sans les rectifier ou corriger. Calomnié. Diffamé. Accusé sans fondement. Confondu leur métier avec celui du publicitaire ou du propagandiste. Accepté des consignes directe ou indirecte. Accepté la pression et les directives rédactionnelles des politiques et institutions. Violant ainsi allègrement leurs dix devoirs de la ‘Charte de Munich’ signée le 24 Novembre 1971.

 

 

Sortis des radars

Ce journalisme prévaricateur installé au cœur des rapports entre les entreprises de media et les lobbyistes du crime, a couvert l’extravagante filouterie-politique de Alassane Ouattara depuis l’échec du coup d’Etat constitutionnel de 1993 perpétré par ce dernier. Soutien inconditionnel monnayé

Dans le même sillage, Robert Menard et les autres très prolifiques à condamner Gbagbo ont fui les débats. HWR, Crisis Group, Amnesty International et le reste sont sortis des radars. Les politiques Américains et bien plus les Démocrates, et la classe politique Française à l’exception de l’Extrême Droite de Marine Le Pen et l’Extrême de Gauche de Jean Luc Mélenchon, tous sont mouillés en-dessous. Ils sont dans leur delirium depuis l’acquittement du Président Gbagbo.

UIJA, seconds couteaux

Néanmoins, ils ont mis en mission les seconds couteaux. Parmi les auto-recrutés et anciennes-et-nouvelles-recrues, l’‘Union Internationale des Journalistes Africains’ (UIJA). Conglomérat de subordonnés aux media et organisations transatlantiques et/ou transméditerranéennes. ‘Après l’acquittement du Président Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé,’ ils ont titré leur communiqué délivré le lendemain, ‘Merci et Bravo aux Juges de la CPI, qui par ce geste significatif ouvre une nouvelle ère politique en Côte d’Ivoire.’ Ce titre tendancieux fait penser à un acte de magnanimité des Juges en faveur du Président Gbagbo et de son Ministre Blé Goudé. Pourtant, le Président Gbagbo a été acquitté suite à des débats contradictoires sur les faits dont il était accusé. Donc, ‘ouste à la faveur’ insinuée par ces porteurs d’eau et de crachoir.

 

 

Poursuivant, ce texte dit. ‘Fatou Bensouda en interjetant en Septembre 2019 l’appel, il ne s’agissait guère d’une manœuvre ‘genre Nègre de service’ mais de sa ferme volonté de faire triompher ‘sa’ vérité des faits.’ Lanciné Camara qui a signé ces pages d’aberration-soumission, n’a pas suivi ce procès. Il s’est abreuvé aux sources de l’AFP et des autres media-mensonges Français. Bensouda, ‘Nègre de service?’ pas de doute. Elle a hérité du faux de Ocampo. Persisté dans le faux. La corruption. Recruté des témoins à charge. Mené des enquêtes orientées. Menti. S’est murée dans la bêtise. ‘Sa ferme volonté de faire triompher ‘sa’ vérité des faits,’ pour copier Camara Lanciné—en clair, pour faire condamner le Président Gbagbo et satisfaire ses ordonnateurs—, l’a même amenée à faire témoigner Camara Fatou Bintou. L’une des sept femmes supposées assassinées à Abobo, revenue à la vie à la CPI.

Lanciné Camara et sa bande sont à l’image de Bintou Camara. Malhonnête moralement. Ils sont aussi la contrefaçon de Bensouda. Un pion au service de ses maître.

 

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‘A connait pas, à demander’  

Myopes intellectuellement, Lanciné et les siens ignorent que dans un procès, L’‘analyse’ ne fonde pas la ‘vérité des faits.’ Au contraire. Ce sont les ‘faits’ qui apportent la ‘vérité aux faits.’ Car dans la recherche de la vérité, il n’y a pas ‘une’ vérité des faits. Mais ‘la’ vérité des faits. Bensouda n’avait donc pas à ‘faire triompher ‘sa’ vérité des faits.’

Pire, pour l’UIJA la paix ne pourrait revenir en Côte d’Ivoire que ‘si Laurent Gbagbo de retour dans son pays s’inspirait de la modération, de la sagesse et de l’humilité de Mandela pour faciliter la réconciliation nationale.’ Cet extrait prouve leur méconnaissance de l’Homme d’Etat Gbagbo. L’UIJA ferait mieux de faire sienne la maxime de Blé Goudé. ‘On ne peut demander la dent de la panthère qu’à celui qui en a mangé la tête.’

 

 

Enquêtes pertinentes

Un des multiples enseignements du procès Gbagbo qui instruit que l’analyse de certains journalistes(?)‘est erronée et relève simplement de l’affabulation, de la délation et de la médisance.’ Comme l’a écrit le Pr. Jean Paul Mbia, Chef de la Cellule de Communication du Ministère de l’Enseignement Supérieur du Cameroun, dans une autre circonstance. Et qui poursuit, ‘les auteurs de ces galimatias, dans une arrogance jupitérienne, se métamorphosent en un diable vauvert.’ Puis complète. ‘Cet esprit de panurgisme médiatique et de politico-panurgisme public, qui caractérise certains confères irresponsables et espiègles, vise à jeter l’opprobre’ sur Gbagbo. Un Hero.

Heureusement, de l’autre côté de la clôture, les enquêtes pertinentes de certains journalistes que l’on pourrait qualifier de ‘fins limiers,’ ont déchiré la toile de mensonges des journalistes-imposteurs du système.  Montré qu’il est inutile d’attendre mieux de ces prévaricateurs n’ayant aucun sens aigu de la justice. Des copieurs qui n’ont pas su s’écarter de l’histoire officielle et écrire de petites vérités. L’‘Affaire’ Gbagbo à la CPI a prouvé que certains articles de presse sont similaires aux sondages. Mieux ils sont payés, plus ils sont favorables à celui qui les a ‘commandés.’

Superpouvoir sur les media Français

La bataille médiatico-politique contre Laurent Gbagbo a exposé le vrai visage des media Français. Une machine-meurtrière mais faible qui dépend d’un superpouvoir qui se situe au-dessus des lois et dicte aux gouvernements. Qui, à leur tour, par le canal des Ministres de l’Intérieur et des Affaires Etrangères contrôlent le contenu des media. Ou des émissions comme ‘Envoyé spécial’ qui n’échappe pas au contrôle du Ministère de l’Intérieur.

 

 

Par  Prof Feumba Samen l A5 NEWS

 

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