C’est l’objet de l’accord signé le 28 de ce mois d’août 2024 entre les exportateurs et l’institution faîtière des cacao et café au Cameroun.

 

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L’espace commercial de l’Union Européenne (UE) est exigente sur les questions liées à la préservation de l’environnement. C’est pourquoi, ces produits doivent être géolocalisables. Ce sans quoi, le produit agricole (comme le cacao) qui débarque sur ce marché sera passible de moult sanctions. Ce, dès le 31 décembre 2024.

Au Cameroun, tout est fait ; des mesures sont prises, pour qu’aucun risque ne soit couru. Les exportateurs d’un grand calibre eux, avaient déjà anticipé sur ces mesures en mettant sur pied une plateforme de géolocalisation.

Dans un élan de solidarité, ils ont tentu une main à leurs confrères de fortune modeste. En somme, il s’est agi d’une manifestation volontaire de ces opérateurs de mettre en usage commun des données de géolocalisation. Celles-ci sont déjà disponibles et n’attendent plus que leur mise en service.

 

 

L’accord proprement dit était ainsi paraphé entre les grands, modestes exportateurs et le Cicc (Conseil interprofessionnel du cacao et café). C’est ce dernier qui veillera au respect de la confidentialité des données personnelles.

C’est donc dire que le Cameroun est plus-que prêt pour prendre à contre pied ceux qui doutent encore de sa capacité organisationnelle. Afin que nul n’en ignore, le ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana a eu pour hôtes son collègue de l’Agriculture et du Développement Rural, Gabriel Mbaïrobe et l’ambassadeur de l’Union Européenne. Comme on dit chez nous : le destinataire de la nouvelle est chargé lui même de la porter.

 

 

 

Par Cyprien Nkoa |Afrique Thématique

 

 

 

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