▌Bart De Wever, pressenti pour former le prochain gouvernement de coalition belge, a été reçu jeudi par le roi Philippe au Palais royal où il lui a fait un nouveau rapport. Au terme d’une heure d’entretien, le souverain, qui lui a demandé de poursuivre ses travaux en menant à bien sa mission dans un délai raisonnable, a prolongé sa mission jusqu’au 4 novembre.

 

 

 

 

C’est le deuxième rapport de mission pour le dirigeant de la Nouvelle alliance flamande (N-VA), après sa reconduction en tant que formateur du gouvernement fédéral le 2 septembre dernier, après sa démission du 23 août dernier.

Les cinq partis (N-VA, Mouvement réformateur, Engagés, Vooruit et CD&V) engagés dans la formation d’un nouveau gouvernement fédéral ne sont toujours pas parvenus à trouver un consensus autour des différentes réformes, dont la fiscalité, l’emploi, les retraites, couplées à l’élaboration d’un cadre budgétaire.

Freinées par la tenue des élections communales et provinciales du 13 octobre, leurs négociations ont repris dès mercredi et devraient s’intensifier les jours et semaines à venir.

L’un des nœuds des négociations demeure la situation budgétaire. La Belgique devait communiquer son plan budgétaire national à moyen terme vers le 20 septembre à l’Union européenne, mais ne l’a toujours pas fait. Or, elle est menacée d’une procédure en déficit excessif par les instances européennes.

 

 

 

L’enjeu étant de taille, M. De Wever veut aboutir à un accord budgétaire à la mi-novembre, afin de déposer un projet de loi des finances à la Chambre des représentants avant la fin de l’année et lancer les réformes promises dès l’année prochaine.

C’est de ce projet budgétaire que dépendra la possibilité de réaliser les efforts d’assainissement des finances publiques sur sept ans plutôt qu’en quatre ans.

 

Xinhua

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