▌Des employés aéroportuaires kényans paralysent depuis mardi soir les opérations aériennes à l’aéroport international Jomo Kenyatta (JKIA) de Nairobi, la capitale du Kenya, en raison d’un projet de concession accordé au groupe indien Adani.

 

 

 

La grève des employés de la Kenya Airports Authority a retardé plusieurs vols. De longues files d’attente de passagers bloqués ont été observées à l’aéroport, tandis que la police s’est heurtée aux grévistes.

La compagnie nationale Kenya Airways a informé ses clients par communiqué “qu’en raison de l’action de certains employés du JKIA, il y a eu des retards et des annulations possibles de certains vols”.

Selon le projet, Adani contrôlera pour 30 ans les opérations de l’aéroport le plus fréquenté d’Afrique de l’Est dans le cadre d’un partenariat public-privé. Dans le cadre d’un contrat d’une valeur de 1,85 milliard de dollars, il prévoit de moderniser l’aéroport, notamment en construisant une deuxième piste et un nouveau terminal passagers, ainsi qu’en rénovant les installations existantes.

 

 

 

 

 

Mais les employés aéroportuaires, ainsi que des organisations de défense des droits de l’Homme et d’autres groupes professionnels, font valoir que cet accord ne profite pas aux Kényans et qu’il va mettre en péril leurs emplois.

Le président kényan William Ruto a par le passé défendu ce projet d’accord malgré les protestations des travailleurs.

Selon les données officielles, JKIA, qui a une capacité de traitement de 35 avions par heure, contrôle 80% des passagers du réseau kényan et 90% des activités de fret.

 

 

Xinhua

 

 

 

 

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