Les violations des droits de l’homme aux frontières de l’Union européenne (UE) ne font pas l’objet d’enquêtes approfondies de la part des autorités nationales concernées, selon un rapport de l’UE publié mardi.

 

 

 

“Il y a très peu d’enquêtes nationales sur les incidents ayant entraîné des pertes de vies humaines ou des mauvais traitements présumés de migrants et de réfugiés aux frontières (…) par rapport au grand nombre de rapports crédibles faisant état de violations graves de leurs droits fondamentaux aux frontières extérieures terrestres et maritimes de l’UE”, a indiqué le rapport publié par l’Agence des droits fondamentaux de l’UE (FRA), une organisation basée à Vienne.

“Très peu de procédures judiciaires nationales aboutissent à des condamnations. Un sentiment d’impunité prévaut”, a déclaré la FRA dans le rapport.

L’agence a appelé à une surveillance plus rigoureuse des frontières et à des mécanismes de responsabilisation plus solides pour mieux protéger les migrants et les réfugiés.

 

 

 

 

“L’Europe a le devoir de traiter tout le monde de manière équitable, respectueuse et conforme aux droits de l’homme à ses frontières. Cela nécessite des pratiques de gestion des frontières efficaces et respectueuses du droit, appuyées par des enquêtes solides et indépendantes sur tous les incidents de violation des droits”, a déclaré la directrice de la FRA, Sirpa Rautio.

 

 

Xinhua

 

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