Diplomatie sportive : le Belge Marc Brys victime d’un propos raciste ou xénophobe de Samuel Eto’o Fils ?

 

▌ Dans une vidéo datant du 28 mai 2024 devenue virale sur la toile, on voit Eto’o dans un état de nature indescriptible ; criant sur le Conseiller Technique du MINSEP Cyrille Tollo et le coach des Lions Indomptables, Marc Brys.

 

a5 news – Dans « un quelconque langage, anti diplomatique et digne d’un manque d’instruction » pour reprendre un internaute le cœur meurtri, que celui qui passe pour être le joueur record de scandales en équipe nationale, invective et menace le détenteur de la licence UEFA Pro.

Les propos du président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) , condamnés par les internautes avertis, sont suivis en boucle sur toutes les plateformes numériques.

Dans cette vidéo enregistrée volontiers par les équipes à la solde de celui qui avait refusé le drapeau du Cameroun le 07 juin 2014, on peut voir et entendre Samuel Eto’o Fils, menacer le coach resté pourtant flegmatique dans cette épisode après avoir échangé violemment avec le Pr Cyrille Tollo, avec lequel la rage a été notée proportionnelle.

 

 

Samuel Eto’o : « Je vous prie de rester pour qu’on travaille. Si vous partez, ne revenez plus » !

 Marc Brys : « Pourquoi tu parles comme ça »?

 Samuel Eto’o : « Je suis président ici ».

 Marc Brys : « Je suis entraîneur ici ».

 Samuel Eto’o : « Vous êtes entraîneur parce que je vous ai nommé. Je vous prie de rester dans cette réunion. Parce que si vous ne restez pas, je suis obligé d’interroger mon comité exécutif ».

 Marc Brys : « C’est moi qui décide ».

 Samuel Eto’o : « Vous ne décidez pas !!! Ce que vous faites, moi je l’assume. Dans votre pays, vous ne pouvez pas faire ça. Et vous ne me parlez pas comme ça !!! En tant que footballeur, vous ne pouvez jamais me parler. Restez, on travaille. Vous pensez que vous êtes dans quel pays ? Je peux faire ça en Belgique »?

 

 

 

Dans cet échange qui a attiré une mosaïque d’interprétations des hommes politiques, des universitaires tels que le Dr Didier Badjeck, Colonel à la retraite, des internautes et de certains artistes à l’instar de Kareyce Fotso, Koppo et bien d’autres, la rupture de bienséance, le manque de respect, la discourtoisie gestuelle reviennent dans les interventions, nonobstant quelques postes de soutiens observés çà et là venant de certains sur la toile. Pour ces artistes, ce scandale n’aura pas eu raison d’être et la plupart se désolent sur la toile.

 

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Pour les confrères du journal ‘’L’Equipe’’, la FECAFOOT tourne au mélodrame. Pour un analyste sportif de ce journal, « Samuel Eto’o a dépassé les bornes ». Sur le plateau de Canal 2 le mardi de l’odieux incident, un reporter sportif de renom assimilait ce « discours manqué de Samuel Eto’o, à l’endroit de Marc Brys, de discours raciste ». Lui qui, l’on se souvient, avait plusieurs fois saisi la balle de ses mains en Espagne, pour déplorer des cris racistes poussés à son endroit par les spectateurs.

 

De l’image du Cameroun et la mise en branle de la diplomatie sportive

L’image du pays se trouve écornée à la suite de cette odieuse vidéo. La force de l’Etat s’est une fois de plus traînée dans la boue. Depuis le début de cette crise, la FECAFOOT selon certains panélistes radio et télé, se comporte comme un “état” dans un Etat.

Le pire aujourd’hui serait que, la fédération par son président a voulu organiser une réunion stratégique sur la sélection nationale du Cameroun avec son entraîneur, sans une représentativité du ministère de tutelle. Aucune réunion de cette nature, et dans aucun pays au monde ne peut avoir lieu sans la présence d’un représentant de l’Etat.

 

 

Par ailleurs, la diplomatie sportive désigne le pouvoir consubstantiel du sport de rapprocher les peuples, les nations et les communautés, grâce à un amour distribué des activités physiques.

De ce qui précède, on pourrait dire que le sport est un outil puissant pour prévenir les conflits entre les nations, les peuples et les communautés afin de promouvoir la paix durable au regard de sa portée internationale.

Les invectives et menaces de ce matin telles que vécues et entendues à l’endroit du Belge Marc Brys n’ont-elles pas porté atteinte à la diplomatie sportive prônée par la FIFA?

Pour certains, M. Samuel Eto’o vient de créer un incident diplomatique entre le Cameroun et la Belgique en traitant aussi maladroitement un coach de renommée internationale. La presse nationale et internationale y va loin, en évoquant des relents racistes dans cet extrait.

 

 

Samuel Eto’o, maître de scandales

L’ancien avant-centre du FC Barcelone est pourtant connu comme un adepte des scandales. Depuis la sélection nationale, la cohorte de ses fracas vis-à-vis de ses coéquipiers en dit long : scandales de division, scandales sexuels, etc. Jamais, on n’avait parlé de bagarre sans qu’il ne fût impliqué de près ou de loin.

Des échos de la tanière, la presse sportive en a eu, même si celle-ci s’est souvent tue, et ceci pour des questions d’image à l’international. Achille Emana, Alexandre Song, Jean II Makoun, Gérémi Sorel Njitap, Rigobert Song […] chacun aura son histoire.

 

 

Archives

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La #VAR ! ce que tu fais te fait🤐
On assume quand c’est moi aussi. pic.twitter.com/BIQpceqHEl

— Kokou Nouwozan LANGUEH (@KNLangueh) May 29, 2024

 

 

Objectif faire couler tout un pays

Plus loin, Philippe Boney, alors journaliste sportif à la Radio Tiemeni Siantou, a été la cible d’une attaque physique de la brute le 30 mai 2008, lors d’une conférence de presse durant laquelle il s’était montré critique.

Entre 2009 et 2014, période de son capitanat, on a observé un cycle d’incessants troubles au sein de la tanière, jusqu’à ce que le ministre des sports d’antan décide et instruise le retrait du brassard. Mauvais élève par le passé, l’homme perdure dans les tintamarres et est résolument décidé à faire couler tout un pays.

 

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Poids du karma

Enfin, il ne sera pas inutile de rappeler à l’opinion publique, que Samuel Eto’o en tant joueur, avait copieusement servi de la méprise à 3 anciens présidents de la FECAFOOT parmi lesquels Iya Mohamed, Adoum Garoua qui milita pour que le brassard lui fût retiré au regard des scandales de bagarres dont-il passait pour maître et Tombi à Roko Sidiki. Peut-on avoir méprisé autant de monde par le passé et espérer qu’on soit respecté à son tour ?

Un acteur du mouvement sportif national se prononce au regard de ce sombre chapelet en disant : « Je comprends par ceci qu’il n’y a pas de jugement dernier au ciel. Le ciel est bleu, son usage dans ce contexte n’est qu’image ».  Il termine son propos par cette maxime de DOFUS, connue de tous : «Qui sème le vent récolte la tempête ».

 

 

Prophétie vérifiée

Bernard Patipe, journaliste à Camfoot écrivait cette prophétie extraite d’un de ses articles et qui s’adressait aux délégués électeurs au sujet du choix du président à la veille des élections à la présidence de la Fédération Camerounaise de Football : « Si Eto’o devient président de la FECAFOOT, si on se fie à son parcours, les secousses ; à commencer par ceux qui vont lui donner leurs votes, seront à l’image de son association avec Seidou Mbombo Njoya lors des dernières élections », fin de citation.

 

A5 NEWS | Joseph Ayangma