Chine-Afrique : la coopération économique et commerciale toujours au beau fixe
▌ Depuis le 25 décembre, le tarif douanier zéro applicable à 98% des produits taxables en provenance de six pays africains dont l’Angola, la Gambie, la République démocratique du Congo, Madagascar, le Mali et la Mauritanie et exportés vers la Chine vient d’être mis en œuvre, afin d’incarner l’esprit d’amitié et de coopération entre la Chine et l’Afrique et de faciliter la construction d’une communauté d’avenir partagé sino-africaine de haute qualité.
En plus des politiques préférentielles, la Chine s’engage activement à offrir une plateforme nationale aux produits agricoles africains, les aidant ainsi à accéder aux marchés chinois et internationaux, notamment par le biais de l’Exposition internationale d’importation de la Chine (CIIE), l’Exposition économique et commerciale Chine-Afrique, etc.
L’année 2023 marque le 10e anniversaire du principe de “sincérité, pragmatisme, amitié et franchise” proposé par la Chine à l’égard de l’Afrique. En cette année, la coopération sino-africaine entre dans une nouvelle ère. En progressant vers la modernisation, la Chine avance toujours aux côtés des pays africains.
Illustrations vivantes des performances impressionnantes
Grâce à la multiplication des vols entre la Chine et l’Afrique ainsi qu’à des mesures de facilitation du dédouanement, des roses coupées fraîches depuis le Kenya, pays considéré comme l’un des premiers exportateurs de fleurs au monde et le premier producteur de roses à l’international, parviennent à Changsha (ville centrale de la Chine) en à peine une journée après avoir été cueillies.
Ces dernières années, la Chine s’emploie activement à mettre en place un “canal vert” pour l’exportation des produits agricoles africains vers la Chine. En plus des fleurs, un grand nombre de produits agricoles africains sont entrés sur le marché chinois et ont été largement plébiscités.
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Lors de la 6e CIIE tenue début novembre, 1.000 kg d’ananas frais béninois ont fait leur apparition devant le public chinois. Il s’agit également du premier lot d’ananas béninois en Chine après la signature d’un protocole sur les exigences phytosanitaires entre les deux pays.
Par le biais de la CIIE, de l’Exposition économique et commerciale Chine-Afrique, entre autres plateformes, la Chine aide activement les pays africains à accéder aux marchés chinois et internationaux, offrant ainsi de nouvelles opportunités économiques à ces pays africains.
Par conséquent, le commerce des produits agricoles entre la Chine et l’Afrique connaît une croissance régulière, ce qui est un point fort de leur coopération économique et commerciale. En effet, l’année 2023 s’est clôturée sur une note positive. Les échanges commerciaux entre les deux parties ont été au beau fixe durant cette année au point d’en atteindre un record historique.
Plus de 1.811 milliards de yuans (environ 253,50 milliards de dollars), c’est la valeur cumulée des échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique durant la période janvier-novembre de cette année, d’après les données publiées en décembre par l’Administration générale des douanes.
De plus, la Chine a maintenu son rôle de premier partenaire commercial de l’Afrique pour la 14e année consécutive, selon un rapport sur les relations économiques et commerciales Chine-Afrique 2023 publié fin juin par le ministère chinois du Commerce.
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De belles perspectives devant elles
Lors du dialogue des dirigeants Chine-Afrique qui s’est tenu en août à Johannesburg, en Afrique du Sud, la Chine a dévoilé une série de nouvelles initiatives et de plans visant à aider le continent africain à s’intégrer économiquement et à se moderniser, brossant ainsi un tableau encourageant pour l’avenir du Sud global.
Des mesures telles que l’Initiative de soutien à l’industrialisation de l’Afrique, le Plan de soutien de la Chine à la modernisation agricole de l’Afrique et le Plan de coopération sino-africaine pour le développement des talents sont en passe d’aider l’Afrique à transformer son secteur manufacturier, à assurer son autosuffisance alimentaire et à former des talents de haut niveau.
Selon Tichaona Zindoga, directeur du Centre d’information et de documentation Ruzivo au Zimbabwe, dans le cadre de ces initiatives pratiques avancées par la Chine, les nations africaines peuvent poursuivre leur développement en s’appuyant sur leur expérience unique. “Ce qui est essentiel, c’est que différents pays (…) puissent s’efforcer de choisir ce qui leur convient le mieux”, explique-t-il.
“Ce que nous avons vu de la Chine, c’est que lorsqu’elle propose ces concepts, ces cadres, ces propositions, elle le fait dans une perspective persuasive, elle ne force pas ces idées, elle ne les impose pas par la force militaire, elle ne contraint pas les pays à adopter ces diverses initiatives”, martèle Tichaona Zindoga.
Selon un rapport intitulé “L’Enquête sur la jeunesse africaine 2022” publié le 13 juin 2022 par la Fondation Ichikowitz, une institution sud-africaine, au total, 76% de plus de 4.500 jeunes interrogés estiment que la Chine a un impact positif dans leur pays tandis que 77% la considèrent comme le pays étranger le plus influent en Afrique.
Il montre également que les jeunes qui considèrent l’influence chinoise comme positive mettent en avant l’accès abordable des produits chinois, les investissements et l’aide pour le développement des infrastructures sur le continent.
Les jeunes Africains ont confiance dans l’avenir des relations sino-africaines, souligne Ivor Ichikowitz, président de la Fondation Ichikowitz.
Pour Yao Guimei, professeur d’études sur l’Afrique de l’Académie chinoise des sciences sociales, les perspectives de coopération sino-africaine restent prometteuses, et les relations sino-africaines sont susceptibles de franchir une nouvelle étape.
by Xinhua
