Leçon de géopolitique : l’industrie et la finance américaine au service du 3e reich pendant la Seconde Guerre Mondiale
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Par Charly KENGNE
Durant la deuxième guerre mondiale, ce sont les soviétiques et les Africains qui ont payé le plus lourd tribut à la défaite de l’Allemagne nazie. L’occident collectif sous la bannière des puissances “Alliées” conduite par les États-Unis a tout aussi participé à ce conflit sanglant et fratricide. Et cela en jouant dans les deux camps (le cas des États-Unis).
C’est à dire en apportant son soutien militaire, logistique et financier aux Etats Européens victimes de la folie et de la machine de guerre nazie ; mais également en donnant les moyens et ressources nécessaires au 3e Reich de pouvoir mener à bien sa guerre sur le sol eurasiatique.
Malgré les quelques falsifications apportées au récit de ce qui s’est réellement passé durant la Seconde Guerre mondiale, la conscience internationale est restée vive et en quête de vérité.
I- ORIGINE DES MOTEURS DES CHARS D’ASSAUT ALLEMAND PENDANT LA DEUXIÈME GUERRE MONDIALE
Pendant que le monde sacrifiait des millions d’êtres humains, avec la déclassification de certaines archives aujourd’hui, il ressort très clairement que les chars d’assaut allemand des divisions “PANZER” avaient des moteurs “FORD” ( Constructeur américain). On sait aussi que lorsque Hitler avait envahi la Belgique, il avait littéralement tout détruit sauf les usines américaines “FORD” qui n’avaient pas été touchées.
A- FORD : CONSTRUCTEUR AMÉRICAIN FOURNISSEUR DU IIIe REICH
Le groupe américain employait prisonniers et déportés en produisant pour la Wehrmacht (Armée de Terre du régime nazi).
Ford a conservé des relations très confortables avec l’Allemagne nazie tout au long de la guerre et engrangé les profits tirés du travail forcé des prisonniers de guerre et des déportés employés dans son usine de Cologne – accuse Melvyn Weiss.
Parmis ces milliers de personnes forcées de travailler dans son usine allemande sous les nazis, nous pouvons cités le cas de “Elsa Iwanowa” une habitante d’Anvers ( Belgique) d’origine Russe qui elle , alors âgée de 16 ans avait été kidnappée par l’armée allemande à Rostov en 1942 et expédiée à Cologne pour travailler chez “FORD” “Sans salaire” avec à peine de quoi manger – dit-elle.
Selon une enquête du “Washington Post”, publiée à l’occasion de la conférence : ” À elles deux , les filiales de GM ( General Motors) et de FORD détenaient plus de 70% du marché automobile allemand à l’arrivée de Hitler au pouvoir” .
“Elles sont devenues les principaux fournisseurs de la wehrmacht en véhicules de transport de troupes”.
Rappelons qu’Henry FORD était un antisémite notoire , auteur de l’ouvrage “LE JUIF, PROBLÈME MONDIAL (1921)”. Hitler avait dit de lui : ” FORD a été un de mes principaux inspirateurs”. D’ailleurs il ( Adolf Hitler) lui avait décerné en 1938, la plus haute décoration civile du 3e Reich. FORD avait fait un cadeau de 35 000 reichmarks au Führer en 1939 pour son anniversaire.
B- QUE DISENT LES RENSEIGNEMENTS AMÉRICAINS FACE À CES ACCUSATIONS ?
Un rapport des renseignements militaires américains de Septembre 1945 retrouvé dans les Archives Nationales décrit FORD comme : “Une pièce clé de l’arsenal nazi ayant produit 60% des transports de troupes chenillés et blindés de la wehrmacht”.
II- FINANCE ET BANQUES AMÉRICAINES AU SERVICE DU RÉGIME NAZI.
Des banques américaines ( mais aussi suisses , anglaises où hollandaises) avaient continué à faire commerce avec les nazis pendant toute la guerre.
Il faut rappeler que l’Union Bank dirigée par Prescott BUSH ( Un autre admirateur d’Hitler, semble-t-il) est à l’origine de financements importants de Thyssen, le géant de l’acier allemand qui ont permis de placer Hitler au pouvoir et à armer le 3e Reich. Il est évident que le business de Georges BUSH, le petit-fils de Prescott BUSH dans le pétrole n’aurait jamais pu avoir lieu sans la fortune colossale accumulée par la grand-père.
De la même manière la Banque Dillon-Read ( Clarence Dillon et William Read) mis sa puissance au profit de l’industrie lourde allemande au travers de deux poids lourds du secteur que sont : ” Siemens et Thyssen”.
Fritz Thyssen lui-même avait financé le NSDAP avant qu’Hitler n’accède au pouvoir.
À chacun d’en tirer ses propres conclusions.