Traité sur la haute mer : Protéger 30% des océans de la planète

Les délégués de la Conférence intergouvernementale sur la biodiversité marine des zones situées au-delà de la juridiction nationale ont conclu à l’Organisation des Nations Unies (ONU), un traité mondial sur les océans visant à protéger au moins 30 %.

 

 

 

 

Après plus de 20 ans de plaidoyer, le samedi 04 mars 2023, les dirigeants mondiaux ont obtenu l’une des plus grandes victoires de l’humanité en matière de conservation. Il s’agit d’un traité mondial sur les océans visant à protéger au moins 30 % des océans de la planète. C’est un texte crucial pour faire face à la triple crise planétaire du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la pollution. Les dirigeants mondiaux doivent encore adopter officiellement le traité.

 

 

Un accord historique

Ce traité qualifié d’historique par les environnementalistes est une victoire pour le multilatéralisme. Dans un communiqué António Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies s’est félicité de ce texte décisif visant à assurer la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine dans les eaux internationales.  « Cette action est une victoire pour le multilatéralisme et pour les efforts mondiaux visant à contrer les tendances destructrices auxquelles sont confrontées la santé des océans, maintenant et pour les générations à venir, » a-t-il ajouté.

 

 

 

Des objectifs ambitieux 

Les objectifs de ce nouveau traité sont, la définition d’un cadre réglementaire ; la reconnaissance d’un patrimoine commun de l’humanité ; l’internationalisation des décisions sur les études d’impact environnemental ; le partage juste et équitable des avantages découlant des ressources génétiques marines ; la création d’aires protégées marines afin de préserver, restaurer et maintenir la biodiversité ; la production de connaissances, d’innovations techniques et d’une compréhension scientifique.

 

 

Vers la création des sanctuaires maritimes protégés  

La haute mer représente près de 60 % de la surface des océans et près de la moitié de la surface du globe. Jusqu’à présent, ces zones de haute mer ne disposaient d’aucune protection spécifique. Le traité permet aux gouvernements de créer des sanctuaires dans l’ensemble des océans de la planète. Ce qui rend possible la protection de 30 % des océans d’ici à 2030.

NOTRE SELECTION

Il s’agit du minimum nécessaire, selon les scientifiques, pour que les océans et la vie marine se rétablissent. En effet, ces zones de la mer sont situées en dehors des zones de souveraineté et des zones économiques exclusives des Etats côtiers, ne relevant d’aucune juridiction nationale, et aussi plus connues sous l’intitulé « haute mer » ou « eaux internationales ».

Des océans sains peuvent contribuer à la lutte contre le changement climatique en emprisonnant le carbone et en assurant la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance de plus de 3 milliards de personnes, dont la grande majorité se trouve dans les pays du Sud.

 

 

© A5 NEWS

 

 

 

 

 

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