Activisme en Centrafrique : 16 jours contre les violences faites à la gent féminine

▌L’ouverture de la campagne contre les violences faites aux femmes et aux filles, a eu lieu le 25 novembre 2022 dans la ville de Bangassou. ▌

 

Crédit photo : Minusca

 

A5 NEWS – Le Coordonnateur des Affaires Civile de la Mission Multinationale Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en Centrafrique (MINUSACA) à Bangassou a invité les autorités et les populations centrafricaines, à s’impliquer dans l’éradication des violences à l’endroit des femmes et des filles.

Bitumba Tipo Tipo a précisé que la MINUSCA soutient les activistes et ceux qui promeuvent les droits féminins en République Centrafricaine. Le Préfet du Mbomou s’est exprimé au cours du lancement. Pierre Benguene qui conduisait l’ouverture de la campagne a félicité la MINUSCA et les partenaires déterminés à éliminer les violences à l’égard du sexe faible.

 

 

Pour clôturer la journée, les filles du Lycée Moderne de Bangassou ont livré une rencontre de football contre leurs sœurs du Lycée Saint Pierre Claver. D’après le Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA), les violences basées sur le genre (VBG) ont récemment pris une ampleur inquiétante en RCA, notamment suite à la crise que traverse le pays depuis plusieurs années.

Cette situation est également renforcée par des normes socio-culturelles défavorables aux femmes et aux filles, et ce malgré l’existence de politiques et de textes normatifs en la matière. Depuis la fin décembre 2020, des nouvelles dynamiques du conflit ont exacerbé la situation humanitaire et l’environnement protecteur, en entrainant le plus grand nombre de personnes déplacées jamais enregistrés depuis 2015, notamment 722000 personnes en octobre 2021 et 692 000 en décembre la même année.

En plus, la Centrafrique n’a jamais enregistré autant de personnes en besoin d’assistance humanitaire et de protection. On compte 3,1 million de personnes, dont 2,1 avec des besoins si sévères que leur bien-être physique et mental est constamment en danger. Si les déplacés et réfugiés sont souvent les faces les plus visibles de la crise en RCA, les VBG, en particulier les violences sexuelles ont récemment pris une ampleur inquiétante.

 

A5 NEWS –  Lucien Embom

 

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