Circulation illicite des armes à feu au Cameroun : Le phénomène inquiète le parlement

A l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguie Djibril   attire l’attention du gouvernement  sur la circulation illicite des armes à feu. En ouvrant les travaux de la 2e session ordinaire de l’année législative 2021, le  08 juin dernier, le président de l’Assemblée nationale a laissé entendre que près de 7000 armes blanches sont en circulation dans le pays. Pour les élus de la Nation, c’est un phénomène inquiétant qui suscite peur et inquiétude au sein des populations.

 

 

 

Afrique54.net – La circulation illicite des armes à l’intérieur du pays inquiète les élus de la Nation. Le sujet a été au centre des préoccupations du président de l’Assemblée Nationale qui, dans son discours d’ouverture  des travaux de la 2e session ordinaire de l’année législative 2021, n’a pas manqué d’attirer l’attention du gouvernement Dion Ngute.

Près de 7000 armes illégales en circulation, c’est de trop voire suffisant pour semer la panique ou la terreur.  Il s’agit d’une puissance de feu qu’il faut anéantir avant que le pire ne se produit. Encore que plusieurs de ces armes sont entre les mains de ceux qui s’illustrent par des actes de braquage, de vol, de cambriolage ou d’intimidation.

Plusieurs camerounais en ont été victimes à domicile, dans la rue ou encore dans les taxis. Comment pouvait-il en être autrement si la priorité du gouvernement, c’est de protéger les populations et leurs biens. Il devient impératif de multiplier des stratégies qui assurent et rassurent l’opinion publique. Le gouvernement à travers le ministère de l’administration territoriale, a commencé la traque des armes de petits calibres. Paul Atanga Nji a pris le taureau par les cornes en interdisant la possession d’armes automatiques. Même les fusils de chasse n’y échappent. Le président de l’Assemblée Nationale qui apprécie cette initiative, invite le gouvernement a plus de vigilance.

 

 

Cas Covid-19

La gestion des fonds publics par les ministres camerounais fâche. 180 milliards FCFA, les populations au regard de l’enquête demandée par le Chef de l’État et des résultats de l’audit de la Chambre des Comptes de la Cour Suprême, l’opinion publique réclame la tête de tous ceux qui se  sont sucrés allègrement et ceci en foulant aux pieds les normes de procédure. Le sujet covid-19 alimente des commentaires tant dans les réseaux sociaux, les médias qu’au sein de la population. Des appels à leur incarcération se font entendre.

Cavaye Yeguie Djibril demande aux camerounais de faire preuve de patience. Que l’on laisse la justice faire son travail tant il est vrai que tous bénéficient encore de la présomption d’innocence : «  La crise sanitaire liée à la pandémie à Coronavirus n’a pas cessez d’impacter négativement sur la vie socioéconomique du Cameroun. Il faut reconnaître que les résultats de la riposte mise en place par le gouvernement soient encourageants. La campagne de vaccination en cours est aussi porteuse de beaucoup d’espoir. Ces derniers jours, les dernières données présentent une situation globalement stable (…). Aussi, nous devons continuer de respecter les mesures barrières. J’insiste sur le port obligatoire du masque. Portons toujours le masque.  Par ailleurs, sur les très hautes instructions du Chef de l’État, si l’enquête est en cours afin de connaître de la gestion des fonds alloués à la lutte contre la covid-19 dans le pays, je voudrais vous prier, prier les compatriotes de bien vouloir attendre les conclusions des investigations. N’allons pas vite en besogne. Évitons toutes les charges à travers les médias et autres réseaux sociaux au risque d’exposer certains citoyens à la vindicte populaire. Restons sereins. », dixit Cavaye Yeguie Djibril.

 

 

 

 Reconnaissance

Devant les hauts dignitaires de la République et plusieurs ambassadeurs accrédités au Cameroun, le président de l’Assemblée Nationale a salué la bravoure et le professionnalisme des forces de défense sur le théâtre des opérations au Nord-ouest et au Sud-Ouest dans le cadre de la crise  dite anglophone et dans le cadre de la lutte contre la secte Boko Haram dans le septentrion. Le Cameroun reste debout grâce à ces braves soldats qui veillent au grain jour et nuit.

Plusieurs sont tombés au front en défendant les couleurs du pays. Ce justifie l’hommage qui leur est rendu. Le même hommage a été rendu aux députés disparus depuis le début de cette 10e mandature.  Le Rassemblement Démocratique du peuple camerounais (RDPC), a perdu déjà 07 de ses valeureux députés. Une minute de silence a été observée en leur mémoire par les élus de la Nation à l’ouverture des travaux.

 

By Jean Baptiste Bidima

 

 

 

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