Les jeunes filles camerounaises invitées à s’initier davantage aux métiers porteurs pour assurer leur autonomie
La ministre de la Promotion de la Femme et de la famille a procédé le 14 avril 2021 au lancement d’une session de formation visant à initier les jeunes filles à la maîtrise des métiers de la récupération, de la customisation et de l’artisanat. Marie Thérèse Abena Ondoa en a profité pour inviter les jeunes filles à s’initier davantage aux métiers porteurs afin d’être autonomes dans la vie.
A5 NEWS – Elles sont au total 35 jeunes filles sélectionnées au sein des familles démunies à Yaoundé pour bénéficier de cette formation sur les métiers de la récupération, de la customisation et de l’artisanat. C’est une initiative de Maria Suya, promotrice de l’entreprise SURAYA Design Sarl. Madame le ministre de la promotion de la femme et de la Famille qui milite pour l’autonomisation des femmes, a tenu à soutenir cette initiative ô combien importante dans l’intégration socio-professionnelle des jeunes filles à l’heure actuelle.
La formation en question porte sur 03 modules. Le premier porte sur l’initiation à la fabrication des bijoux et accessoires à partir des matériaux de récupération. Le deuxième a trait à la customisation. D’après la promotrice Maria SUYA, la customisation revient à donner de la valeur à ce qui est voie de disparition. Le dernier module porte sur la fabrication des objets de décoration intérieure. Des différents témoignages, personne ne peut se lancer dans la décoration ou dans la fabrication des bijoux et accessoires sans se faire d’énormes rentrées financières.
Du discours de circonstance de madame le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie Thérèse Abena Ondoa en se basant sur les données de la conférence internationale sur le projet d’amélioration des politiques de juillet 2019, il ressort que 70% des jeunes camerounais sont en situation de sous-emploi dont 40,25% de jeunes filles.
La formation demeure la voie salvatrice qui conduit à l’auto-emploi, voire à l’autonomie financière. C’est également la seule voie de sortie de crise financière qui rend la femme vulnérable ou qui l’expose à la dérive. Etre autonome financièrement, c’est la paix de l’âme retrouvée.
Maria Suya, initiatrice de cette formation sur les métiers de la récupération, de la customisation et de l’artisanat est un exemple type de ces jeunes filles qui ont osé. Devenue promotrice d’une entreprise, elle revient léguer à ses sœurs ce qu’elle a hérité des autres : « Tout changement commence par la décision qui s’accompagne de beaucoup de travail. On ne peut pas espérer avoir un changement dans notre vie sans décision de changer les choses, sans se mettre résolument au travail. C’est par le travail que l’on devient autonome ».
A titre de rappel, cette formation se situe dans le prolongement des activités de la journée internationale de la femme célébrée le 08 mars dernier sous le thème : « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la covid-19 ».
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