Massacre des élèves à Kumba : Les mamans du Cameroun  en larmes expriment leur ras-le-bol : « Plus jamais ça ! »

Réunies le 27 octobre 2020 à l’esplanade de l’Hôtel de Ville de Yaoundé à l’initiative du Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, les mamans du Cameroun  ont condamné avec la dernière énergie la barbarie insoutenable des groupes sécessionnistes sur les jeunes élèves du complexe scolaire  Mother Francisca International Bilingual Academy de Kumba. Plus qu’un cri de détresse, c’est des pleurs  des donneuses de vie qui  condamnent le vide créé dans leurs maisons par des hommes sans foi ni loi.

 

 

© Afrique54.net– En effet, le samedi 24 octobre 2020, Jenifer (12 ans), Che Thelma (12 ans), Mungue Renny (12 ans), Victory Kamibong (11 ans) Gheima Cyndy (11 ans), Ngemen Princess ( 11 ans), Rhema Njakami (10 ans)  ne sont pas rentrés à la maison. Ils ont été tués par des hommes mal intentionnés qui sèment depuis un bon bout de temps, la terreur dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest. Ils étaient assis sur leurs tables-bancs pour apprendre «  à lier le bois au bois et à faire des édifices de bois », pour parler comme Cheick Hamidou Kane dans l’Aventure Ambigüe.

Une douleur atroce a pincé le cœur de leurs parents surpris de constater que, c’est à la quête du savoir que leurs enfants trouvent la mort tel le jeune Hector Peterson, âgé de 12 ans, arraché à la vie à bout portant dans une école lors des massacres de Soweto en Afrique du Sud le 16 juin 1976.

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Vêtues de noire, arbre de la paix en main, les femmes du Cameroun à travers Marie Thérèse Abena Ondoa,  Ministre de la  Promotion de la Femme et de la Famille, ont dit non à  ces  attaques sur les enfants qui font couler du sang.  Elle a saisi l’occasion pour rappeler que l’éducation est un  droit de l’homme qui contribue à la stabilité sociale et au développement économique.

 

 

Certains individus  ayant refusé la main tendue du gouvernement  et du Chef de l’Etat dans la résolution de la crise dite anglophone, ont décidé d’empêcher la formation des jeunes enfants dans cette partie du pays. Ils sont pourtant le fer de lance des deux régions. Sur qui devra-t-on compter pour bâtir l’avenir et consolider le développement si les tout petits sont devenus la cible des sécessionnistes ?

Les donneuses de vie condamnent avec la dernière énergie ces actes de barbarie.  On ne saurait tuer ainsi des enfants, des innocents qui ne cherchent qu’enrichir leurs connaissances. Pour Marie Thérèse Abena Ondoa, c’est des  cadres d’administration, des préfets, gouverneur, ingénieurs, architectes que l’on tue sans le moindre remords.

Obstination

Madame le Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille a souhaité prompt rétablissement aux blessés de ce carnage et encourager les  familles durement éprouvées. Elle a  rappelé que le Chef de l’Etat avait le 10 février 2020 avait  invité les  jeunes ayant pris des armes dans cette partie du pays de sortir de la brousse pour retrouver la vie normale.

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Mais plusieurs s’obstinent  et persistent dans la création d’un climat d’insécurité dans la zone dite anglophone. Ils n’hésitent plus à s’attaquer aux civils et hommes en tenue qui veillent sur la protection des populations et des institutions de la république. Que force revienne à la loi car, de telles atrocités sont inconcevables dans un Etat de droit. La ligne rouge est franchie a-t-elle conclut.

© Afrique54.net  ⊃ Jean Baptiste Bidima

 

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