Les profils du numérique : 7 métiers d’avenir qui recrutent
De la même manière que les métiers les plus demandés d’aujourd’hui, n’existaient pas il y a 10 ans, 8 métiers sur 10 exercés en 2030 n’auraient pas encore fait apparition. Et tous seront liés aux révolutions technologiques qui sont en train de se matérialiser aujourd’hui : l’internet des objets, le Big Data, l’intelligence artificielle ou encore, la cybersécurité.
Ces technologies émergentes, qui actuellement représentent seulement 17 % du marché global de l’IT, dirigeront près de 50 % de la croissance du secteur de demain.
Tour d’horizon de 7 métiers d’avenir dans l’univers du numérique.
Le Data Scientist
Selon l’étude de Glassdoor, menée l’an dernier, le fait est confirmé : le Data Scientist est numéro 1, en tête de classement pour les profils les plus recherchés du Big Data.
Ce spécialiste de l’analyse récupère des millions de données disponibles grâce aux différentes techniques de collecte. Il imagine ensuite des modèles, ou matrices de décisions, permettant de mettre en évidence des points à ce jour imperceptibles.
Cette science permet donc d’extraire des informations compréhensibles et profitables pour l’entreprise.
En France, la demande de data scientist commence à monter en flèche. Les entreprises désireuses d’exploiter leurs données, se rendent bien compte que de meilleures décisions stratégiques sont prises en se basant sur une analyse transverse et validant des perspectives. Véritable enjeu économique, l’analyse des données massives prévoit d’être implantée par 75 % des entreprises d’ici la fin de l’année.
L’Expert en cybersécurité
L’expert en cybersécurité peut, en réalité, être assimilé à un « hacker éthique ». Il a pour mission de protéger les données les plus sensibles d’une entreprise, et d’anticiper toute intrusion malveillante. Afin d’assurer la sécurité maximale de l’ensemble du système d’information, il recherche et exploite toutes les failles possibles, avant que toute autre approche non désirée ne l’ai détectée.
Les cyberattaques sont de plus en plus nombreuses, et la pénurie de talents est bien réelle : il y aurait à ce jour 4 millions de postes de cyberexperts à pouvoir au niveau mondial, selon une étude du consortium ISC2.
L’Ingénieur en Cloud Computing
Déploiement de data center, stockage et gestion des données sur des serveurs décentralisés via des VPNs, l’ensemble de ces briques ne serait nullement efficaces sans une architecture solide et optimale. Ici, réside donc principalement les missions de l’ingénieur en Cloud Computing. L’Internet des Objets, par exemple, qui connaît une ascension fulgurante, impose à ces spécialistes la construction d’un écosystème efficient permettant de fonctionner avec une immensité de systèmes connectés. Réussir à concevoir ceci et maintenir une expérience utilisateur fluide nécessite une véritable expertise, une bonne appréhension et assimilation des différents retours d’expérience.
La tendance à l’adoption massive du Cloud Computing par les entreprises et différentes organisations promet de beaux jours à l’expert du sujet. Le gouvernement des Etats-Unis serait, d’ailleurs, le plus grand utilisateur du cloud du monde.
L’UX/UI Designer
La perpétuelle et exponentielle évolution des technologies liées au digital, modifie considérablement les qualifications et compétences recherchées du web designer. Mais si seulement ce n’était que ça : il s’agit également de s’adapter aux usages des utilisateurs, qui de plus en plus connectés, vivent également de nombreux parcours multi-canaux.
Dans le but de garantir une expérience utilisateur optimale et de répondre aux besoins mouvants, les profils se doivent de se spécialiser certes, mais aussi d’anticiper et de rendre intuitive n’importe quelle interface.
L’expérience utilisateur est un facteur déterminant pour influencer la cible, l’audience, les prospects, tout utilisateur d’une interface en somme. Un sondage de l’agence KoMarketing relève que 46 % des acheteurs en ligne déclarent quitter un site, s’ils ne sont pas en mesure de comprendre ce que l’entreprise propose.
Dans une étude du cabinet Forrester, il est indiqué qu’un bon design UX/UI peut élever un taux de conversion jusqu’à 400 % !
Le développeur en Intelligence Artificielle
90 millions de dollars, il s’agit de l’estimation des revenus du marché de l’IA dans 25 ans. Aujourd’hui en 2020, le revenu annuel représente seulement 9 % de cette somme. On vous laisse imaginer le potentiel de croissance du domaine.
En France, 47 % des entreprises estiment que les humains travailleront main dans la main avec les machines d’ici à 2030. Vous l’aurez compris, le potentiel de cette technologie est gigantesque.
L’ingénieur en IA, est à la fois chercheur et informaticien. Il développe des programmes informatique capables de réfléchir et d’effectuer des tâches initialement réalisées par l’homme.
La demande d’ingénieur en intelligence artificielle va s’amplifier dans toutes les industries. Des télécommunications, en passant par les banques et assurances, la médecine et la logistique. Et le secteur est déjà en pénurie de talents !
L’ingénieur en Blockchain
La technologie blockchain a déjà fait ses preuves en perturbant le secteur de la finance par exemple. Certains économistes sont même allés jusqu’à prédire la fin des banques. Alors même si ce jour n’est pas encore arrivé, certains analystes, comme chez Visual Capitalist ou Investopedia par exemple, affirment solidement que tout le potentiel du blockchain reste encore à découvrir. Et il s’agit là d’un consensus acceptable.
Un rapport de 2019 publié par la société américaine Hired met en évidence une augmentation de 517 % de la demande en ingénieur avec des compétences en développement des technologies blockchain.
Tout le génie du profil expert en blockchain réside, aujourd’hui, dans le fait de connaître les possibilités du blockchain à ce jour, où est-ce que cette dernière pourra nous emmener demain, et comment est-ce qu’elle peut être profitable à l’entreprise, son organisation et son développement.
L’ingénieur blockchain sera donc chargé de développer et mettre en place des solutions blockchain pour l’entreprise. Évidemment, le succès de son travail sera mesuré avec la fluidité dont l’intégration saura faire preuve.
Les gouvernements s’intéressent aussi à la technologie, et la prévoient entre autres, afin d’apporter davantage de transparence à toutes les transactions et donc, de combattre la corruption.
L’ingénieur en Cobotique
Il ne s’agit pas d’une faute de frappe : la cobotique, contraction de “robot” et “collaboration”, désigne un robot destiné à améliorer la capacité de production d’un humain. Les tâches répétitives, pénibles, dangereuses ou pour lesquelles l’être humain apporte peu de valeur ajoutée, sont donc vouées à être déléguées à une machine.
Là, réside tout l’avenir du métier de l’ingénieur en cobotique : de mettre en place harmonieusement et intelligemment le tandem homme-machine. Les faire travailler main dans la main. Il est celui qui assure la conception, le développement et la maintenance de l’écosystème cobot.
Selon la Fédération Internationale de Robotique (IFR), il y aurait déjà plus de 2 millions de robots actifs à travers le monde. Avec une croissance de 12 % par an prévue entre 2020 et 2022, on ne peut que s’attendre à une explosion d’offres d’emplois dans ce domaine.