Sondage : Les citoyens européens demandent un plan contraignant pour éliminer progressivement les tests sur les animaux

76 % des adultes dans des pays de l’UE conviennent que l’expérimentation sur les animaux pour les produits de nettoyage ménagers devrait être interdite en Europe. 74 % conviennent que l’expérimentation sur les animaux pour les cosmétiques et les ingrédients est inacceptable en toutes circonstances. 66 % conviennent que l’UE doit mettre fin immédiatement à tous les tests sur les animaux.

► Afrique54.net] – Près des trois quarts des citoyens de l’UE pensent que l’Union européenne devrait fixer des objectifs et des délais contraignants pour éliminer progressivement l’expérimentation sur les animaux, selon de nouvelles données de sondage commandées par Cruelty Free Europe. 70 % des adultes dans des pays de l’UE conviennent également que le remplacement complet de l’expérimentation sur les animaux par des méthodes non animales devrait être une priorité de l’UE.

Dans le sondage entrepris par Savanta ComRes en juin, 72 % des répondants de 12 pays de l’UE ont convenu que l’UE devrait fixer des objectifs et des délais contraignants pour interdire progressivement les tests sur les animaux[1].

Au moins trois quarts des adultes interrogés au Portugal (85 %), en Croatie (84 %), en Pologne (80 %), en Roumanie (80 %), en Italie (79 %), en Allemagne (76 %) et en France (75 %) conviennent que l’UE devrait investir davantage dans le développement de méthodes alternatives à l’expérimentation sur les animaux.

Bien que plus de 90 % des nouveaux médicaments qui semblent sûrs et efficaces dans des tests sur les animaux échouent dans des essais sur l’homme, le dernier rapport de l’UE sur l’utilisation d’animaux à des fins de recherche  révèle que 30 millions d’expériences sur des animaux ont eu lieu en Europe entre 2015 et 2017. Un rapport de la Commission sur la mise en œuvre de la directive 2010/63/UE relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques  montre que 12,60 millions d’animaux ont été élevés pour des tests en 2017.

Alors que l’UE encourage les investissements visant à améliorer l’innovation et la recherche durables après COVID-19, Cruelty Free Europe exhorte les dirigeants à adopter un plan global pour mettre fin à la dépendance vis à vis d’une recherche obsolète sur les animaux et accorder la priorité au financement d’une science humaine pertinente pour l’homme, faisant ainsi de l’UE le leader mondial de la recherche sans animaux.

Dr Katy Taylor, directrice scientifique de Cruelty Free Europe, a déclaré : « L’UE a besoin d’un cadre pour encourager des approches nouvelles et modernes non animales qui s’avèreront significatives pour protéger les citoyens et l’environnement, et favoriseront l’innovation et la croissance. Des objectifs et des dates butoir visant à éliminer progressivement les pratiques non durables et les remplacer par de meilleures pratiques existent dans toutes les politiques de l’UE.

« Nos sondages montrent que le public de l’UE souhaite que les tests sur les animaux deviennent choses du passé. Il appartient maintenant aux dirigeants d’écouter et d’élaborer un plan pour mettre définitivement fin aux souffrances cruelles et inutiles des animaux dans les laboratoires européens. »

Membre du British Polling Council, Savanta ComRes a interviewé 5653 adultes (âgés de plus de 18 ans) en ligne du 9 au 19juin dans douze pays de l’UE (1223 en Allemagne, 1071 en France, 891 en Italie, 680 en Espagne, 560 en Pologne, 279 en Roumanie, 250 aux Pays-Bas, 174 en Belgique, 155 en République tchèque, 155 au Portugal, 108 au Danemark et 107 en Croatie). Données pondérées en fonction de la taille de la population et démographiquement par âge, sexe et région.

 

© Cruelty Free Europe

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