Lutte contre la corruption en RD Congo : Félix Tshisekedi franchit un nouveau cap

 Une Agence dédiée à cette mission vient d’être mise en place par le chef de l’Etat qui, de fait, a appelé en soutien  l’expertise internationale du Camerounais Me Akéré Muna. Acte d’une haute portée politique, sociale et économique fortement salué de concert par les Congolais et les Camerounais.

Le 29 mars 2020, pour tenir ses promesses électorales dans le cadre de la lutte contre la corruption et donner un écho favorable aux sempiternelles réclamations des Ong et de certains politiques, le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi a mis en place L’Agence de prévention et de lutte contre la corruption. Il le disait déjà, quelques jours avant, dans l’une de ses sorties médiatiques : « D’ici mi-mars, nous allons mettre en place l’Agence de lutte contre la corruption pour laquelle nous saluons précieuse contribution des  USA.  Akéré Muna nous apportera sa précieuse contribution ». Parole tenue donc.

Il faut noter que pour la parturition de cette Agence qui est dédiée à la lutte contre les comportements de la maximation de la rente, comme les économistes désignent la corruption et ses corollaires, le chef  de l’Etat congolais a requis l’expertise internationale de Me Akéré Muna. Ce Camerounais rompu des stratégies visant à juguler la corruption, deux fois président du Barreau de son pays et ancien vice-président de Transparency International, se trouve être l’homme idoine pour jouer le rôle de conseiller du président dans cette bataille engagée qui nécessite beaucoup de moyens aussi bien matériels qu’intellectuels.

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« Travailler avec S.E. Félix Tshisekedi Tshilombo, Président de la RDC, sur une nouvelle architecture pour impulser la lutte contre la corruption et promouvoir la bonne gouvernance. La détermination de cet homme est impressionnante et son souci d’une vie meilleure pour le Congo est palpable. Il doit réussir. » Maitre Akere MUNA.

Avec la mise en place de cette Agence, le chef de l’Etat congolais a répondu également, comme s’est dit plus haut, aux incessants appels des responsables des Ong et des hommes politiques qui ne cachaient pas leur gêne face aux effets pernicieux de la corruption. Cette véritable gangrène dont les métastases ont altéré pendant de nombreuses années la vie politique, économique et sociale de ce pays.

Par exemple, le 09 décembre 2019, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de lutte contre la corruption, la Coalition ‘’Le Congo n’est pas à vendre’’, une structure qui regroupe des Ong de la Société civile dont ‘’Agir pour les élections transparentes et apaisées (AETA)’’, ‘’Office de dépenses publiques (ODEP)’’ et le ‘’Réseau d’éducation civique au Congo (RECIC)’’, n’est pas passée par quatre chemins pour demander au chef de l’Etat « de matérialiser ses promesses faites publiquement sur la lutte contre la Corruption. » 

Dans le même ordre d’idée, Michel Mvondo, le coordonnateur du RECIC, soulignait récemment les torts causés par la corruption du fait du manque de moyens de la combattre efficacement. « Il y a des cas de corruption qui ont été dénoncées. Je prends l’exemple de cas de corruption lors des élections sénatoriales. Jusqu’aujourd’hui, nous tendons vers une année, rien n’a été fait. La question des 15 millions, il avait lui-même dit que cette affaire est en train d’être étudiée en justice, et qu’une enquête a été ouverte. Mais jusqu’aujourd’hui, on n’en parle pas. En un mois, le ministère public peut ouvrir une enquête mais nous avons l’impression que ça risque d’être une lettre morte », disait-il.

 Bonne gouvernance

Au demeurant, tout laisse croire qu’avec l’Agence de lutte contre la corruption, ce genre de plaintes seront rangées dans le musée des années antérieures à 2020. Car, désormais, une police anti-corruption est opérationnelle, incarnée par cette Agence, grâce au soutien des Etats-Unis.  Selon certaines sources d’ailleurs, « celle-ci devrait opérer comme un service de renseignements spécialisé dans la traque des personnes qui volent l’État ».

Et une autre source de soutenir : « Le président de la République tient à tout prix à faire de la lutte contre la corruption son cheval de bataille, en vue d’instaurer la bonne gouvernance. C’est dans ce cadre qu’il vient de signer l’Ordonnance portant création d’une Agence nationale de prévention et de lutte contre la corruption. La lecture de l’ordonnance a été faite dans la nuit de ce samedi 29 mars par le porte-parole du chef de l’État, Kasongo Mwema Yamba Yamba. Il est assigné à cette agence la mission et le rôle de combattre la corruption et de lutter contre toutes sortes d’antivaleurs qui gangrènent le pays. »

Il faut dire que l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption abrégée en (APLC) est un établissement public. Elle a pour mission de prévenir et de lutter contre la corruption. Celle-ci succède au Bureau de l’ancien conseiller spécial du chef de l’Etat en charge de la lutte contre la corruption, le terrorisme et blanchiment des capitaux.

 Des missions

L’APLC a pour mission de : concevoir, élaborer et proposer au chef de l’Etat les stratégies et politiques à mettre en œuvre par les institutions de la République pour promouvoir la bonne gouvernance et lutter efficacement contre la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ; faire mener toutes les investigations, enquêtes, et instructions susceptibles d’identifier, interpeller et sanctionner toute personne ou groupe des personnes, organisations, organismes, entreprises ou autres services impliqués dans les actes de corruption, de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme ; collaborer avec l’Inspection Générale des Finances, la Cellule nationale de renseignements financiers et autres services de contrôle pour ouvrir des investigations préparatoires et préalables à la saisine des instances judiciaires sur les dossiers de corruption, de concussion, de détournement des deniers publics, de fraude, de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme lui soumis par le chef de l’Etat ou les dénonciateurs ; dresser le monitoring des actes de corruption, de détournement des deniers publics, de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme.

Aussi, elle est chargée de proposer au chef de l’Etat les orientations et sanctions éventuelles à appliquer dans chaque cas ou circonstances conformément à la Constitution et aux lois de la République, en vue de faciliter la collaboration éventuelle avec les services classiques d’investigation. Dans le cadre juridique, il est à noter que certains membres des services de cette Agence seront revêtus de la qualité d’officier de police judiciaire à compétence générale en dans le pays. Dans la même veine, celle-ci recourt aux services des magistrats du Parquet compétent et le cas échéant, au ministre de la Justice, pour tout acte de sa compétence touchant à la mise en œuvre de l’action publique.

 Figure de l’histoire

Pour ajouter un mot par rapport à celui qui est considéré comme l’un des principaux partenaires techniques de l’APLC, Maître Akéré Muna, ancien Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Barreau du Cameroun. Ce fils d’une figure forte de l’histoire du Cameroun, ancien président de l’Assemblée nationale, aujourd’hui de regrettée mémoire, Salomon Tandeng Muna, a été président de la prestigieuse Union panafricaine des avocats (UPA) et vice-président de Transparency International. Depuis 2000, cet originaire de la région d’expression anglaise, le Nord-Ouest, occupe la vice-présidence mondiale de l’organisation internationale de la lutte contre la corruption.

« L’expertise du Bâtonnier Akéré Muna en matière de la lutte contre la corruption est reconnue par toutes les organisations internationales gouvernementales et non gouvernementales qui se préoccupent de la lutte contre la corruption, l’évasion fiscale et les détournements des fonds publics. Il s’agit bien entendu des institutions financières du Groupe de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque africaine de développement (BAD) et aussi des agences de notation comme Standard & Poors, Moodys, Bloomberg etc. », selon Maître Neville, avocat , ultra-tshisekediste

Depuis un certain temps, le Bâtonnier Akéré Muna et opposant camerounais, travaillait avec le directeur résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en République Démocratique du Congo, dans le cadre d’une mission sur le projet de lutte contre la corruption et la mise en place de la bonne gouvernance. La sollicitation de ce grand homme par le président Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo (RDC), pour la mise en place de l’Agence anti-corruption, a valu à cet homme d’Etat une avalanche de louanges de ses compatriotes et aussi des Camerounais, qui lisent à travers son acte un souci de réactiver les relations en berne depuis quelques années entre les pays de la sous-région Afrique Centrale.

ILS ONT DIT

>…. Diko Mukete, Juriste et Economiste  camerounais : « Deux fois président du Barreau du Cameroun et ancien premier vice-président de Transparency International, Bâtonnier Muna est un champion anti-corruption éminemment qualifié pour jouer le rôle de conseiller .»

>….Mulumbwa, Secrétaire général du Mouvement citoyen la voix du peuple : « Si le Prédisent  Félix A. Tshisekedi serait engagé de mettre Fin à la corruption en mettant une agence de lutte contre la corruption, il doit commencer par reconnaitre que la rétro commission en est une, d’ailleurs qui doit être sanctionnée. Qu’on ne cherche pas la chose et son contraire. »

>…. Janvier Bongo, Journaliste camerounais : « Si au Cameroun on néglige les valeurs, ailleurs ils seront d’utilité certaine »

>…. Fistonkambembe Khalifa , Congolais de la diaspora :Il faut faire du bon boulot pour les congolais,les pays à du mal a décoller suite détourner en grande échelle.”

>…. Hristo de Jésus, titulaire du compte Tweeter,  homme d’affaires et expert en stratégie et géostratégie : « La  POLICE ANTI CORRUPTION sera bientôt opérationnelle grâce à l’aide des USA. Ça sera l’une des meilleures décisions du Président. RDC a besoin d’une agence qui va opérer comme un service de renseignements spécialisé dans la traque des personnes qui volent l’État ».

 

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