Cameroun : Martyrisé pour refus d’adhérer à homosexualité
Depuis janvier 2017, l’on est sans nouvelles de Macbou Charly Rodrigue. Persécuté pour avoir refusé de céder aux avances de son patron. Traîné dans différentes juridictions de manière dit-on abusive, l’originaire de Bafoussam se serait évaporé dans la nature jusqu’à ce jour.
Il s’agit à en croire des sources d’une affaire de mœurs entre Macbou Charly Rodrigue, chauffeur de formation en service privé chez une conquête d’officier supérieur de l’armée et ce haut gradé qui, par l’entremise de sa partenaire aurait voulu entretenir des rapports sexuels avec ce personnel chargé de conduire «le 2eme bureau» faire des courses. Seulement les choses ne vont pas se dérouler comme prévu, le chauffeur fera l’objet d’un harcèlement assidu de l’officier qui voudra soumettre ce dernier à entretenir des rapports sexuels avec lui.
Plusieurs fois la demande lui aurait été faite sans suite. C’est alors selon des indiscrétions qu’un juin 2016 la pression sera faite à sieur Macbou de céder aux avances du patron des lieux jusqu’à ce que dépassé par les événements, le chauffeur décide finalement de jeter l’éponge pour se soustraire à la pression.
L’on apprendra plus tard que le chauffeur sera interpellé en début septembre par une demi-dizaine d’hommes en tenue visiblement à la solde de l’officier supérieur qui agissait ainsi pour laver l’affront face à ce que d’aucuns qualifient de résistance d’un sous-homme face à un corps constitué.
Au lieu d’une cellule de détention conforme comme cela se passe dans ce genre de cas, c’est plutôt dans une «prison» aménagée dans le domicile de l’homme en tenue. Il sera pas moins de deux semaines, ce qui ne cadre ni avec un code de procédure pénale ni avec les droits de l’homme qui ne pardonnent pas les faits de séquestration, de brutalité et même de voies de fait dans des lieux tenues secrets.
Pendant ce temps, dans son quartier Essos ses voisins tenteront en vain de le retrouver jusque l’on s’aperçoive de Charly Macbou a été de manière cavalière et dans la discrétion totale sans mandat de dépôt ni bénificié d’un quelconque procès balancé à la Prison Centrale de Kondengui.
Le minable Macbou Charly Rodrigue y séjournera pendant plusieurs mois avant de fondre dans la nature en fin 2016. L’on n’arrive toujours pas à comprendre quel a été le mode opératoire puisque l’on va constater son absence dans le pénitencier en début janvier.
Cet orphelin de père et fils unique à sa maman est toujours recherché car un avis de recherche a été lancé à son encontre suite a une supposée plainte déposée par on ne sait qui pour « propagation de fausses nouvelles» confère l’article 113/ du Code Pénal, y figure également l’«outrage à corps constitués» réprimé par l’article 154 du code susmentionné et de « évasion de prison» comme le précise l’article 194 du code pénal.
Des faits suffisamment qui ont n’auraient pas donné le choix à Charly que de prendre la poudre d’escampette. Où est-il finalement ? Est-il encore en vie? L’a-t-on finalement nettoyé? Difficile de la savoir. Toujours est-il que de nombreux personnels de maison subissent un harcèlement sans cesse de leurs patrons qui veulent profiter d’eux sexuellement pour des fins inavouées.
Le Dr Charles Ateba Eyene de regrettée mémoire avait commis un ouvrage intitulé « le Cameroun sous la dictature des loges, des sectes, du magico-anal et des réseaux mafieux » il faisait savoir de nombreuses personnalités doivent leur ascension par des pratiques mystico-magiques. Et que quiconque voudrait tirer son épingle du jeu doit se «courber».
N’étant pas partisan de «cette chose » dont parlait le Président Paul Biya au perron de l’Élysée, le jeune Macbou était donc devenu une cible à abattre. Le Cameroun étant un pays homophobe, les adeptes de cette pratique évoluent d’ailleurs sous cap par peur d’être poursuivit en dépit des plaidoiries des associations de défense des droits de l’homme et quelques leaders d’opinions.